EDITH BRUNETTE & FRANÇOIS LEMIEUX

Aller à, faire avec, passer pareil (2020) Edith Brunette & François Lemieux.
Avec Aller à…, il s’agissait d’explorer les territoires sur lesquels nous vivons ou dont nous extrayons les moyens de notre vie collective. Plus précisément, d’explorer les replis infrastructurels, industriels et étatiques qui y laisse leur marque : la centrale nucléaire en décommission Gentilly-2 ; le chemin Roxham (territoires traditionnels Abénakis de Wôlinak) ; les lacs contaminés à l’arsenic de la ville minière de Yellowknife (territoire traditionnel des Couteaux-jaunes ou T'atsaot'ine) ; l’ancienne carrière de calcaire devenue dépotoir devenu le Parc Frédéric-Back, dans le quartier Saint-Michel de Montréal (Tiohtiá:ke, territoire traditionnel du peuple Mohawk ou Kanien'kehá: ka) ; le centre d’une ville explosée par un convoi de 72 wagons-citernes de pétrole brut (Lac Mégantic, territoire traditionnel des Hurons-Wendat) et les lieux de villégiature de l’Île Verte (territoire traditionnel des Malécites ou Wolastoqiyik) et de Berthier-sur-mer (territoire traditionnel des Hurons-Wendat), etc.
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Aller à, faire avec, passer pareil (2020) Edith Brunette & François Lemieux. (Image : Paul Litherland)

Vases communicants (2020) Edith Brunette & François Lemieux.
Par des gestes simples et des objets bricolés, nous voulions faire émerger un paysage où s’affrontent les dispositifs qui cadrent et qui enferment, et les mouvements qui libèrent. Tracer la ligne longue d’une histoire des murs gravis et des digues rompues, l’histoire circulaire des luttes et des trêves qui gardent ce monde en vie. Distribution : Vidéographe.

Lits de Procustre (2020-21) Edith Brunette & François Lemieux.
Où va-t-on lorsqu’on ne peut plus aller nulle part ? Lorsque l’espace se referme sur soi par tous les bouts – ceux d’une pandémie ou ceux d’un quotidien toujours déjà façonné par la contrainte douce des dispositifs pour les un.e.s, par la violence, physique et brutale, de l’État armé pour d’autres? On se plie, on se contorsionne, on déborde, on s’échappe. Dans une salle transformée en studio d’incrustation vidéo par chroma key, l’écran vert devient le réceptacle d’un corps à corps entre nous et tous les petits et grands couperets qui creusent tranquillement notre chair : ces lits de Procuste, d’après le nom d’un brigand de l’Antiquité qui ajustait ses hôtes à la mesure de son lit – par écartèlement pour les corps trop petits, par amputation pour les corps trop grands. Pour plus d'information : cliquez ici.

Le Merle Vol.4 no.1 (Automne 2017) Paroles et institutions. Édition : Edith Brunette & François Lemieux. Bientôt : www.lemerle.xyz

#Ownit, une performance de Journée sans culture dans le cadre de On ne répond pas à la question—Contre toute attente, on procède (2017). Avec Marine Gourit et Pablo Rodriguez, performance et conversations sur la gentrification et les artistes, ici dans une installation de Alexandre David au Musée d'art contemporain des Laurentides.

#ownit, une performance de Journée sans culture présentée dans le cadre de l'évènement Flotilles (2017). Avec Marine Gourit et Pablo Rodriguez, performance et conversations sur la gentrification et les artistes.

Le Merle Vol.3 no.1 (Printemps 2015) Austérités. Édition : Edith Brunette & François Lemieux. Bientôt : www.lemerle.xyz

Cuts Make the Country Better (2015). Edith Brunette & François Lemieux.
En 2011, le gouvernement des Pays-Bas – une coalition de droite – annonçait des coupes drastiques dans ses budgets, dont ceux des arts. À l’automne 2014, nous nous sommes rendus aux Pays-Bas pour réaliser une série d’entrevues filmées avec des artistes et travailleurs culturels sur les circonstances et les effets des coupes : les raisons qui avaient empêché le milieu artistique d’arrêter les coupes – ou même de tenter de s’y opposer –, les conséquences de cet échec, mais aussi les différentes initiatives politiques et artistiques qui sont nées de ces bouleversements. Pour une entrevue sur ce projet avec David Tomas pour PDF2, cliquez ici.

Cuts Make the Country Better (2015). Edith Brunette & François Lemieux. Distribution : Vidéographe.
Edith Brunette conjugue pratique artistique et recherche théorique. L’une comme l’autre s’intéressent aux discours - notamment à ceux à l’oeuvre dans le champ des arts -, à ce qu’ils révèlent des forces et des jeux politiques à l’oeuvre. Ses projets récents ont porté entre autres sur la vidéosurveillance (Caméraroman, 2011), sur la prise de parole en période de crise sociale (Consensus, 2012) et sur l’agentivité politique des artistes (Faut-il se couper la langue?, 2013 et, en collaboration avec François Lemieux, Cuts Make the Country Better, 2015). Ses projets ont été présentés dans différents centres d’art et galerie au Canada (Galerie de l’UQAM, Skol, articule, Axenéo7) et elle a participé à plusieurs résidences de recherche au Québec (Optica, DARE-DARE, La Chambre blanche, Praxis) et en France (centre d’art contemporain art3, Valence). À titre d’auteure et de chercheure, elle publie régulièrement dans différentes revues et publications sur l’art. Elle est cofondatrice de l’organisation Journée sans culture. Pour plus d'information : cliquez ici.
Edith Brunette combines artistic practice and theoretical research. Both aspects of her practice reflect on discourses in relation to artworks in the field of the arts, and to what they reveal of the political forces and games at work. Her projects deal in particular with video surveillance (Caméraroman, 2011), liberty of speech in times of social crisis (Consensus, 2012) and the artists’ political agency (Faut-il se couper la langue ?, 2013; Cuts Make the Country Better, 2015, in collaboration with François Lemieux). Her work has been presented in multiple venues in Canada, including Galerie de l’UQAM, Skol, articule (Montréal), Axenéo7 (Gatineau), and Le Lieu (Québec). She has participated in various art residencies in Québec (Optica, DARE-DARE, Praxis, La Chambre blanche) and France (art3, Valence). As an author and researcher, she regularly publishes texts in journals and art publications. She is a cofounder of the organization Journée sans culture. For more information : click here.
Les activités artistiques de François Lemieux allient pratique, édition et recherche sous la forme d’installations, de documents et de situations susceptibles d’alimenter une réflexion collective sur les notions de valeur et de commun.
François Lemieux’s varied art activity melds social practice, publishing and research in the form of installations, documents and situations that aim to prompt collective thinking about the notions of value and commonality.